Utilisateur:HxdeB/Josse de Bailleul

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Arme de Josse Bailleul brisé de quartes fermaux (car il était le fils cadet)

Josse de Bailleul né vers 1425 et meurt après 1478. Chevalier, Maréchal de Flandre, conseiller, chambellan de l'archiduc Maximilien, grand bailli de la ville de Gand, Chevalier de l'ordre de Saint-Antoine et seigneur de Doulieu, de Steenwercke et de Borre. Il épouse Adrienne van Halewijn.

Biographie[modifier | modifier le code]

Josse de Bailleul et son frère Louis étaient mineurs au moment de la mort de leur père; pour cette raison le compte des biens de leur père et de leur mère déjà mentionné figure au "Registre de l'Orphelinat" d'Ypres.

Le 13 décembre 1459, la partition fut faite entre les frères en présence de leurs parents et amis, messire Louis de Flandre, chevalier, seigneur d'Onlède; Roland, seigneur de Poucques, vicomte d'Ypres; Pierre de Bailleul seigneur d'Eecke; et Victor de Lichtervelde. À cette époque, Gautier Gilloen, Sire de Coyeghem et Laurent de Bailleul étaient leurs tuteurs. Il n'apparaît pas qui était ce Laurent de Bailleul. Il était probablement un oncle de ces mineurs.

La partition de décembre 1459 semble n'avoir été que provisoire; car, le 7 septembre 1460, alors que Josse de Bailleul avait atteint son âge, une nouvelle partition fut faite. Dans cet acte, Victor de Lichtervelde est nommé tuteur à la place de Laurent de Bailleul. La partition est finalement achevée par un acte du 17 décembre 1460.

Louis II de Bailleul était encore mineur en décembre 1469. Il avait alors pour tuteurs Victor de Liechtenstein et Victor, seigneur de Volmerbeke. Un compte de loyers leur a été transmis le 4 décembre 1469, en présence de Messire van Pouckes, titulaire d'une procuration; et comme témoins, Rogier Bollaert et Jean van Liechtensteinterter, fils de Victor, échevins d'Ypres. L'acte mentionne qu'il appartenait à l'orphelin, Louis II de Bailleul, un loyer qui lui était donné à la mort de Messire Jean de Flandre, Chevalier, seigneur de Praet, son grand-père; également une rente de 100 livres, dû par le Messire Louis de Flandre, seigneur de Praet. De ce dernier une condamnation du tribunal de Flandre a décrété la restitution en plusieurs versements. Louis II de Bailleul meure en 1479[1]

Le 7 septembre 1460, Josse remit sa libération à ses tuteurs. Il s'agit de Messire le Chevalier George Belle et Wautier Gilloen, seigneur de Coeyeghem et de Beest[2].

Josse de Bailleul était chambellan de l'archiduc Maximilien, sous-bailli en 1467 et bailli de Gand l’année suivante, puis grand bailli de Gand en 1478

Si l'on se réfère au tombeau d'Antoine du Bruecquet dans l'église de Thoricourt, monument sur lequel sont sculptées les armes de Barbe de Bailleul, Josse de Bailleul portait : "De gueules au sautoir de vair, accompagné de quatre fermaux de d'argent, chargé en cœur d'un écu d'or, au lion de sable, armé et lampassé de gueules, brisé d'une billette d'argent sur l'épaule".

Le comte de Saint-Gémois, dans ses Monuments anciens..., signale à Mons, en 1465, un Xpoffe de Bailloel. Ce "Xpoffe" venu de nulle part est plus probablement un "Josse" mal lu, pris par Saint-Gémois pour un "Christophe". Il témoigne du fait que Josse de Bailleul habitait ou séjournait à Mons à cette époque. En outre, Josse paraît avoir fait partie de la confrérie de Saint-Antoine-en-Barbefosse, tout près de Mons, puisqu'une ébauche de ses armes (vers 1451 ?) figure sur un manuscrit des XVe – XVIe siècles de la bibliothèque de Mons en 1382 "

Arme de Josse de Bailleul chevalier de l'ordre de Saint-Antoine

Le Duc Albert de Bavière establit l'ordre des chevaliers de Saint-Antoine, conformément à l'institution qu'en avoit faite le pape BonifaceVIII, en 1298, par une bulle, laquelle ne donnoit entrée dans ceste chevalerie qu'à ceux de la première noblesse, munis de leurs quartiers, et aux docteurs qui s'estoient rendus nobles par leur sciences. Et pour mieux les distinguer d'une autre confrérie de Saint-Antoine commune à chascun, le mesme pape ordonna que lesdits chevaliers porteroient un collier au bas duquel pendroit un T  d'or ou d'argent, selon leur noblesse, avec une clochette d'argent. Ceste chevalerie estoit anciennement très en vogue, ayant un connestable, un mareschal de camp et plusieurs autres officiers. Toutes ces places estoient très-estimées et les plus grands seigneurs tenoient à grand honneur de les occuper."[3]

Descendance[modifier | modifier le code]

De son union avec Adrienne van Halewijn, intervenue avant septembre 1461, Josse de Bailleul eut six enfants : deux garçons (Henri et Jacques) et trois filles (Marguerite, Marie, Barbe et Jeanne-Jossine). Ses filles Jeanne-Jossine et Marguerite furent placées comme chanoinesses de Sainte-Waudru de Mons dans les années 1480.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Francis Bayley, The Bailleuls of Flanders, and the Bayleys of Willow Hall, Printed by Spottiswoode, (lire en ligne)
  2. « Google Livres », sur books.google.fr (consulté le )
  3. « Bibliothèque virtuelle de l'UMONS » (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles internes[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographies[modifier | modifier le code]

  • The Bailleuls of Flanders, and the Bayleys of Willow Hall
  • Souvenie Arnould
  • Bruges et le Franc vol. 6
  • Règlement de la confrérie de Saint-Antoine-en-Barbefosse

Liens externes[modifier | modifier le code]